Malgré des débuts laborieux essentiellement dû à une mauvaise réputation, l’énergie solaire à aujourd’hui le vent en poupe et produire de l’électricité sur un toit n’est aujourd’hui plus une idée farfelue.
Mieux encore, l’idée semble se généraliser. Enerplan, le syndicat des professionnels de l’énergie solaire a partagé à la rentrée les résultats d’une étude portant sur le coût additionnel du « prêt au solaire » avec le Ministère du Logement et celui de la Transition Écologique.
C’est-à-dire prévoir dès la construction d’un bâtiment neuf, la possibilité que celui-ci reçoive une installation solaire par la suite.
Cette étude menée par le bureau d’ingénierie Cardonnel prend en considération un grand nombre de facteurs techniques comme :
- Une structure suffisamment dimensionnée pour accueillir les panneaux solaires
- La mise en place de gaines et fourreaux pour le passage des câbles ou tuyaux
- L’étanchéité de la toiture
- La réalisation d’une étude d’ombrage qui pourrait impacter la production
- La conformité de l’isolation du bâtiment
D’après l’étude réalisée, prévoir à la construction d’un bâtiment neuf la possibilité d’y implanter une installation solaire par la suite ne représente qu’un très léger surcoût :
- 0.4% pour une maison individuelle
- 0.3% pour un petit bâtiment collectif
En rapport avec ces résultats et pour conclure sur le sujet, nous pouvons retenir les mots de Laetitia Brottier, Vice-Présidente Solaire et Bâtiment d’Enerplan :
« La future réglementation environnementale a fait l’impasse sur le bâtiment à énergie positive, nous en prenons acte. Mais la France ne peut se permettre d’accumuler les retards, et peut dès à présent appliquer un principe simple : à défaut d’être solarisé à sa construction, un nouveau bâtiment doit pouvoir l’être à moindre coût. En 2020, c’est une question de bon sens : tout bâtiment doit pouvoir produire chaleur ou électricité grâce au soleil. Le permettre ne coûte que très peu. Qu’attendons-nous pour l’inscrire dans la réglementation ? ».
Sources :