Les énergies renouvelables devraient atteindre 50 % du mix énergétique d’ici 2030 en Europe
C’est du moins ce qu’espère Barbara Monterrubio, analyste en transition énergétique chez GlobalData, dans leur dernier rapport, « Global Power Mix in Transition ».
Celui-ci révèle une augmentation importante des investissements dans la production d’énergies propres : centrales solaires et éoliennes, nouvelles technologies telles que l’hydrogène, stockage d’énergie, capture du carbone, réseaux intelligents…
Tous ces progrès entraînent des changements dans le secteur de l’électricité.
Soutenant une voie à une décarbonation intelligente, Barbara Monterrubio a commenté concernant l’évolution mondiale : « 2020 a été une année décisive dans la poussée vers les technologies renouvelables. Désormais, les énergies renouvelables domineront le mix énergétique à partir de 2024, dépassant la production d’électricité au charbon. »
Le scénario prévu pour la prochaine décennie est basé sur les politiques, les actions, les technologies actuelles et les centrales électriques annoncées.
Cette ligne de base prévoit que le charbon conservera tout de même une part élevée du mix au cours des dix prochaines années, à moins qu’un renforcement politique plus important ne soit fait.
Le charbon toujours présent malgré tout…
Dans point de vue continental, l’Europe continuera de s’orienter de manière accélérée vers les technologies propres. Les énergies renouvelables devraient atteindre 50 % d’ici 2030.
Les progrès remarqués en Amérique du Nord sont plus lents qu’en Europe, où les énergies renouvelables devraient contribuer à un peu moins de 40 % de la production d’ici la même année.
La croissance rapide de la demande dans les régions d’Asie et du Pacifique signifie que le charbon et le gaz devraient actuellement augmenter au cours de la décennie. La production de combustibles fossiles conservera donc plus de 50 % du mix énergétique.
Cependant, les technologies propres continueront de croître, notamment les énergies éoliennes et solaires. Cela aura bien évidement un impact sur le mix énergétique à la fois dans les régions APAC (Asie et Pacifique) mais aussi en Amérique.
Dans le cadre de la transition énergétique, le développement de nouvelles technologies particulièrement disruptives comme l’hydrogène refaçonnent aussi le marché.
Une tendance à la baisse pour l’utilisation d’énergies non vertes.
D ’après Barbara Monterrubio : « Alors que l’hydrogène est considéré comme un moyen de réduire les émissions dans toutes les industries, les usines d’hydrogène vert en sont à leurs balbutiements. La plupart des projets sont encore au stade de la « faisabilité ». Notamment dans plusieurs secteurs tels que les transports, l’industrie, les secteurs du raffinage et de la chimie ».
Il semblerait que le rythme auquel ces domaines ont évolué au cours de la dernière année soit exponentiel. Aussi, le besoin continu d’éléments qui peuvent garantir la réduction des émissions de carbone et équilibrer l’intermittence des énergies renouvelables au sein du système contribuera à maintenir cette tendance.
Gageons alors que celles-ci se confirment !
Source : tecsol.blogs.com